Informations sur le cancer du sein

Les femmes transgenres sont également plus exposées au cancer du sein

En moyenne, les femmes sont 100 fois plus exposées au risque de cancer du sein que les hommes. Les femmes transgenres, nées hommes, ont également un risque plus élevé de cancer du sein après leur transition, car elles doivent s'administrer des hormones féminines à vie. Quel est le niveau de ce risque et le dépistage par mammographie est-il utile pour elles aussi ?

Lorsqu'il s'agit de détection précoce du cancer, nous ne pensons pas toujours aux personnes transgenres. Elles sont souvent exclues des programmes de dépistage parce qu'il n'existe pas d'études de suivi claires sur l'impact de leur traitement hormonal à vie sur le risque de divers cancers sensibles aux hormones. Les personnes trans, hommes et femmes, doivent s'administrer des hormones sexuelles à vie, conformément à leur identité de genre. Une femme transgenre, née homme, prend des œstrogènes à vie et un homme transgenre, né femme, prend de la testostérone à vie.

Nous savons que les œstrogènes augmentent le risque de cancer du sein. L'augmentation de ce risque chez les femmes transgenres est difficile à quantifier et dépend, entre autres, de l'âge auquel elles ont effectué leur transition (plus elles sont jeunes, plus le risque est élevé) et des doses d'hormones dont elles ont besoin (qui peuvent varier d'une personne à l'autre). En outre, les personnes transgenres se sentent souvent discriminées et sont elles-mêmes moins susceptibles de participer aux programmes de dépistage du cancer. À l'heure actuelle, il n'existe pratiquement pas de lignes directrices fondées sur des données scientifiques pour le dépistage du cancer chez les personnes transgenres, mais la situation évolue progressivement. De plus en plus de recherches scientifiques sont menées dans ce domaine. Elles montrent que les hommes trans (nés de sexe féminin) qui ont subi une ablation chirurgicale des deux seins et qui suivent un traitement à la testostérone présentent un risque très faible de cancer du sein. Les femmes transgenres, en revanche, présentent un risque accru de cancer du sein, bien que ce risque soit inférieur à celui des femmes cis. C'est une raison suffisante pour recommander une mammographie de dépistage bisannuelle aux femmes transgenres âgées de 50 ans et plus qui suivent un traitement hormonal depuis des années.

Quels conseils ?

Le Centre de dépistage du cancer s'engage à assurer le bien-être des femmes transgenres et, en tenant compte du risque de cancer du sein, fournit les conseils suivants sur la base des recherches scientifiques disponibles :

  • Les femmes trans qui utilisent des hormones depuis moins de cinq ans ont un risque très faible de cancer du sein par rapport aux hommes cis et n'ont pas besoin de subir un dépistage du cancer du sein par mammographie.
  • Les femmes transgenres qui prennent des hormones depuis plus de cinq ans et qui ont entre 50 et 69 ans devraient passer une mammographie tous les deux ans. Leur risque de cancer du sein est nettement plus élevé que celui des hommes cis.
  • Les femmes transgenres qui prennent des hormones depuis plus de cinq ans et qui sont âgées de moins de 50 ans ou de plus de 69 ans devraient discuter du dépistage avec leur médecin.

Pour en savoir plus

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La masse de feutre ?

Pas de panique ! Il y a de fortes chances qu'il s'agisse d'une affection inoffensive. En effet, 80 % des masses mammaires sont bénignes. Bien entendu, cela ne signifie pas qu'il ne faut pas consulter un médecin, car les examens sont également nécessaires pour détecter les affections bénignes : "Une grosseur bénigne du sein n'est pas un signe avant-coureur de cancer du sein. Le médecin généraliste ou le gynécologue déterminera s'il convient ou non d'enlever cette grosseur inoffensive", explique Ivo Nagels (médecin et conseiller médical de la Fondation contre le cancer).
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