Informations sur le cancer du sein

Pink Monday: Goele est retournée en classe 6 mois après son diagnostic

Goele Van Roy est professeur de latin et de néerlandais. Début 2019, on lui a diagnostiqué un cancer du sein. À la rentrée, elle voulait être de retour devant la classe : "Au début du mois de février de l'année dernière, on m'a diagnostiqué un cancer du sein. J'ai été opérée et j'ai reçu une radiothérapie, et pour les cinq prochaines années, je dois prendre un traitement antihormonal. Pendant les mois d'été, je me suis sentie assez bien et j'ai voulu reprendre le travail. Je suis professeur de latin et de néerlandais et j'aime enseigner. Je ne voulais pas rester trop longtemps en congé de maladie, car ce n'est certainement pas évident sur le plan financier".

Retour

Pour savoir comment gérer au mieux son retour, Goele a contacté Rentree. Cette organisation aide les travailleurs qui souhaitent reprendre le travail après un traitement contre le cancer.

"Un retour progressif au travail dans l'éducation s'est avéré difficile. On ne peut pas commencer à travailler un jour par semaine et reprendre progressivement. C'est devenu un "congé de maladie à rendement réduit" où je travaille à temps partiel et où je perds un quart de jour de congé de maladie par jour ouvrable. Pour cette formule, j'ai dû déterminer s'il me restait suffisamment de jours de congé de maladie, car en tant qu'entrant latéral, j'ai droit à moins de jours de congé de maladie que mes collègues qui travaillent dans l'enseignement depuis plus longtemps.

Fixer des limites

"À cause du traitement anti-hormonal, je dors mal et je suis fatiguée. Je souffre de douleurs musculaires et articulaires. Nous avons donc proposé à mon directeur de ne pas faire d'heures le mercredi pour que je puisse récupérer ce jour-là. Malheureusement, il n'était pas question d'un mercredi complet : il était réservé aux collègues ayant des enfants. C'était difficile à avaler : on choisit pour les enfants, mais pas pour le cancer. Le médecin de contrôle a également été surpris par mon emploi du temps. Il m'a incité à garder mes limites et à insister à nouveau sur les mercredis libres. Mon retour au travail n'a donc été autorisé que temporairement, pour deux mois.

La coordinatrice des classes s'est montrée plus compréhensive et m'a épargné la rentrée mouvementée, laissant à mes collègues le soin d'accueillir les élèves de première année. Ce fut donc un mardi rose pour moi, le 3 septembre. Les collègues étaient cordiaux, les élèves heureux de me retrouver. Les cours étaient plus fatigants que jamais, mais il était bon d'être à nouveau parmi les gens.

Outre les livres, mon cartable contient également de nombreux en-cas sains. En effet, mes médicaments me donnent des nausées lorsque j'ai faim. C'est pourquoi je prends un en-cas à chaque pause, sinon je ne peux pas avaler une bouchée dans l'après-midi."

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