Informations sur le cancer du sein

Travailler dans le cadre de la guérison

Environ deux patients sur trois atteints d'un cancer reprennent le travail, en totalité ou en partie, dans l'année ou les deux années qui suivent le diagnostic. Avec un plan de réintégration adapté, le travail fait partie de la guérison. Cependant, selon le professeur de médecine du travail Lode Godderis, les patients ne sont pas suffisamment aidés dans leur processus de retour. Avec le Pink Monday, le Pink Ribbon attire l'attention sur ce problème.

Lode Godderis est professeur de médecine du travail à la KU Leuven et directeur général du département de la prévention et de la protection au travail (IDEWE). Selon Lode Godderis, le travail a une valeur thérapeutique. Les personnes qui se remettent d'un cancer méritent, selon lui, une réintégration douce et bien accompagnée sur le lieu de travail. Le cancer et son traitement entraînent souvent des limitations physiques et mentales (fatigue, difficultés de concentration, anxiété). Une reprise partielle du travail pendant ou après la guérison peut être bénéfique car elle apporte une structure. Le travail fait également partie de notre identité et nous permet d'avoir des contacts sociaux.

Obstacles

Le retour au travail après un cancer n'est cependant pas simple. Les obstacles sont nombreux. Souvent, les responsables ne savent pas comment organiser un retour progressif et approprié. Il y a un manque de personnalisation et l'accent est trop souvent mis sur ce que la personne ne peut plus faire. Selon Lode Godderis, le médecin du travail peut jouer un rôle crucial dans la réintégration après un cancer, mais il est trop peu ou trop tard sollicité. Le médecin du travail n'est pas un médecin de contrôle qui vérifie ce qu'une personne peut encore faire. Au contraire, un médecin du travail aide à orienter la perspective vers ce qu'une personne peut encore faire.

Coaching

Certaines organisations, comme IDEWE et Cohezio, partenaire du Pink Ribbon, offrent un soutien à la réintégration des employés après une absence de longue durée. Elles soutiennent à la fois l'employeur et l'employé, assurent la liaison avec le médecin du travail, fournissent des conseils et un soutien de la part des collègues et offrent un accompagnement souhaitable pour la reprise du travail. Grâce au projet Pink Monday, Pink Ribbon attire l'attention sur la reprise du travail après un cancer du sein. Grâce à nos campagnes de sensibilisation annuelles, le cancer du sein est de plus en plus discuté sur le lieu de travail.

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Retour au travail après un cancer du sein

Grâce à des initiatives telles que le Pink Monday et à des organisations comme Cohezio, les employés et les employeurs sont de plus en plus conscients de l'importance d'une réintégration bien encadrée sur le lieu de travail après un cancer. À une époque où de nombreux postes restent vacants, ce n'est pas un luxe.
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Avoir un enfant après un cancer du sein

La mauvaise nouvelle : chaque année, plus de 500 femmes belges de moins de 40 ans développent un cancer du sein. La bonne : cela ne signifie plus qu'elles doivent tirer un trait sur leur désir d'avoir des enfants. Une histoire d'espoir et de technologie. Il n'y a pas si longtemps, on conseillait aux femmes d'avorter après un cancer du sein.
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Comment Marie-Paule Meert fait la différence pour les patients atteints de cancer avec La Vie-là

Après une carrière politique impressionnante, Marie-Paule Meert a appris qu'elle était atteinte d'un cancer du sein. Ce qui a commencé comme une période difficile s'est transformé en une mission d'aide aux autres. Avec sa maison ouverte La Vie-là à Ottignies, elle a créé un lieu chaleureux où les patients atteints de cancer trouvent soutien, compréhension et connexion. Aujourd'hui, elle met à profit son expérience au sein du conseil d'administration du Pink Ribbon et continue de construire un solide réseau de maisons ouvertes en Wallonie.

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