Informations sur le cancer du sein

Le dépistage réduit la mortalité par cancer du sein en Belgique

Le dépistage du cancer du sein au sein de la population, qui invite les femmes âgées de 50 à 69 ans à passer une mammographie de dépistage tous les deux ans, réduit la mortalité par cancer du sein de 51 %, selon une nouvelle étude belge.

En Belgique, les femmes sont invitées au dépistage du cancer du sein depuis 2001. En Flandre, plus de la moitié des femmes acceptent cette invitation, mais en Belgique francophone, seule une minorité y participe et les femmes préfèrent prendre elles-mêmes l'initiative d'une mammographie de dépistage. C'est ce qui ressort de l'enquête commandée par Pink Ribbon en 2022. Une personne sur dix ne souhaite même pas être informée sur le dépistage du cancer du sein, alors que huit personnes sur dix pensent qu'une mammographie de dépistage peut améliorer le taux de survie au cancer du sein.

Cette dernière est confirmée par une nouvelle recherche belge* publiée en février 2023. Les chercheurs ont analysé les dossiers de 1 571 femmes décédées d'un cancer du sein entre 2005 et 2017 et qui avaient participé au programme de dépistage du cancer du sein dans la population avant leur diagnostic. Ils les ont comparées à un groupe aléatoire de 6 284 femmes âgées en moyenne de 60 ans. Dans le groupe qui avait participé au dépistage en population, le taux de mortalité par cancer du sein était inférieur de 51 % à celui des femmes qui n'avaient pas participé au dépistage organisé. Ce chiffre favorable a également été observé dans des études similaires aux Pays-Bas et en Italie.

Les chercheurs font toutefois la même mise en garde : avec le dépistage, le surdiagnostic guette. Cela signifie que l'on découvre des cancers du sein qui n'auraient jamais posé de problèmes, car toutes les cellules cancéreuses n'évoluent pas vers un cancer du sein potentiellement mortel. Malheureusement, à ce jour, nous ne pouvons pas prédire quelles tumeurs naissantes deviendront plus grandes et plus malignes et lesquelles ne le deviendront pas. Par conséquent, un traitement est parfois instauré pour des tumeurs "innocentes", ce qui conduit également à un surtraitement.

Que pensez-vous du dépistage précoce du cancer du sein ? Participez au Mammoquiz et découvrez-le.

*The effect of the Flemishbreast cancer screening programme on breast cancer-specific mortality : Acase-referent study.Cancer Epidemiology2023 ; 82 : 102320.

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Pas de panique ! Il y a de fortes chances qu'il s'agisse d'une affection inoffensive. En effet, 80 % des masses mammaires sont bénignes. Bien entendu, cela ne signifie pas qu'il ne faut pas consulter un médecin, car les examens sont également nécessaires pour détecter les affections bénignes : "Une grosseur bénigne du sein n'est pas un signe avant-coureur de cancer du sein. Le médecin généraliste ou le gynécologue déterminera s'il convient ou non d'enlever cette grosseur inoffensive", explique Ivo Nagels (médecin et conseiller médical de la Fondation contre le cancer).
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