Informations sur le cancer du sein

L'ancien top model Elle Macpherson, atteinte d'un cancer du sein, refuse la chimiothérapie

Un cancer du sein a été diagnostiqué chez Elle MacPherson (60 ans) il y a sept ans. La tumeur a été enlevée chirurgicalement, mais Elle MacPherson a renoncé à la chimiothérapie. Dans divers articles de presse, elle prétend s'être guérie par une approche holistique, violant ainsi la vérité.

Elle MacPherson est une adepte des thérapies alternatives et non conventionnelles. De même, elle s'oppose depuis des années aux vaccinations et autres formes de médication régulière. Le diagnostic de cancer du sein a frappé l'Australienne de plein fouet. Il s'est avéré qu'il s'agissait d'un DCIS, un carcinome canalaire in situ, qui est en fait un stade préliminaire du cancer du sein. Le DCIS est traité comme un cancer du sein parce que son évolution ultérieure est imprévisible. Les cellules cancéreuses sont encore dans le sein et, dans la plupart des cas, n'ont pas formé de métastases. En général, une chirurgie conservatrice du sein suffit, suivie d'une radiothérapie et parfois d'une chimiothérapie et/ou d'une hormonothérapie, afin de réduire le risque de récidive.

Tromperie

Dans plusieurs médias, Elle MacPherson a déclaré qu'elle avait refusé la mastectomie qui lui était proposée. En réalité, elle a subi une chirurgie mammaire conservatrice, enlevant la tumeur et une partie des tissus sains environnants. Elle a refusé le post-traitement par chimiothérapie et hormonothérapie : ces thérapies sont conçues pour prévenir le risque de rechute. Les traitements tuent les cellules cancéreuses qui auraient de toute façon échappé au sein et se seraient retrouvées ailleurs dans le corps. Ces cellules errantes ne peuvent pas être détectées, c'est pourquoi le post-traitement est effectué par mesure de précaution. La rechute d'un cancer du sein hormono-sensible peut survenir jusqu'à 20 ans et plus après l'intervention chirurgicale.

Elle MacPherson donne l'impression d'avoir guéri son cancer grâce à des méthodes non conventionnelles telles que la méditation. En réalité, elle a subi une intervention chirurgicale. Si elle avait également refusé l'opération, il y a fort à parier qu'elle n'aurait pas vécu jusqu'à aujourd'hui.

Le fait que la top-modèle n'ait révélé son histoire que sept ans après le diagnostic de son cancer du sein est frappant et peut être lié à son livre, qui sera publié cet automne : Life Lessons, and Learning to Trust Yourself (Leçons de vie et apprendre à se faire confiance). Dans le monde occidental, Mme MacPherson est médiatisée pour ce qu'elle affirme être une méthode holistique de guérison de son cancer du sein, que vous pourrez lire dans ses mémoires.

Recherche comparative

Les patients atteints de cancer qui refusent un traitement régulier (y compris la chirurgie, qui en fait partie) ont des chances de survie nettement plus faibles, selon une étude américaine*. Le risque de décès prématuré est 2,5 fois plus élevé. C'est dans le cas du cancer du sein que la différence est la plus grande, peut-être parce que ce cancer est si facile à traiter. Les chances de survie après cinq ans sont très élevées avec un traitement normal (86,6 %) et beaucoup plus faibles avec un traitement purement alternatif (58,1 %). On meurt environ six fois plus vite si l'on rejette un plan de traitement anticipé proposé par une clinique du sein.

Nous savons que les célébrités, comme le top model Elle MacPherson, ont beaucoup d'adeptes et nous voulons les avertir de ne pas se laisser piéger.

*JohnsonSB, Park HS, Gross CP, Yu JB. Utilisation de la médecine alternative pour le cancer et son impact sur la survie. Journal of the National Cancer Institute. Publié en ligne le 10 août 2017

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Pour les personnes atteintes d'un cancer et leurs proches, il existe en Belgique des maisons ouvertes ou des centres de consultation. Il s'agit d'endroits chaleureux où ils peuvent se reposer physiquement et émotionnellement, pendant et après leur traitement.
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Nausées extrêmes, un effet secondaire désagréable de la thérapie anti-hormonale

Santukha a été diagnostiquée d'un cancer du sein à l'âge de 26 ans ; il s'en est suivi une chimiothérapie, une mastectomie et une radiothérapie. En raison de son jeune âge, elle a dû suivre une thérapie anti-hormonale pendant dix ans. Alors que la fin de cette thérapie approche, Santoecha raconte son histoire personnelle et les terribles nausées qui l'ont accompagnée. Accrochez-vous bien, car ce n'est pas une histoire à lire l'estomac vide. Mais beaucoup de femmes peuvent s'y reconnaître. Mme Santoecha donne également des conseils utiles pour faire face aux effets secondaires.

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